Doctorant au Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique
Assistant general manager, IDRH
Chef du service de modernisation de la gestion publique, direction générale de la modernisation de l'État
Directeur de l’administration générale, du personnel et du budget , aux ministères chargés de la Santé et des Affaires sociales
Directeur régional de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, Directeur régional de l’environnement de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Ingénieur général honoraire de l'INSEE
Ingénieur général des Ponts et Chaussées, Président de Pénombre
Seminar Business life
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Friday May 5, 2006
- 9h30 - 12h
Après plusieurs années de gestation, la LOLF (loi organique relative aux lois de finances) est entrée en vigueur le 1er janvier 2006. Elle érige en principes fondateurs la transparence et l’efficacité de la dépense publique. Si ces principes ont suscité un consensus des parlementaires et des médias, l’accueil de la LOLF par les services de l’État a été contrasté : organisation technocratique des programmes, difficulté à définir des objectifs quantifiés et des indicateurs pertinents, complexité des systèmes de suivi, perplexité vis-à-vis d’une nouvelle doctrine avec son vocabulaire (BOP, PAP, RAP, etc.) et ses structures (DRB, CIAP, etc.). Pourtant, le budget 2006 a été voté suivant ces principes et la LOLF connaît de fervents partisans. Les prochains mois seront cruciaux pour transformer l’essai. La LOLF a-t-elle modifié la discussion du budget et infléchi l’allocation des moyens de l’État ? Ne signe-t-elle pas la domination aveugle du chiffre ? La manière de faire des services a-t-elle commencé à se modifier et dans quel sens ? La LOLF est une affaire sérieuse, il faut en débattre.
The entire article was written by:
Jean BÉHUE GUETTEVILLE
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