Le développement durable selon Michelin, une ambition très ancienne

Dès sa création, à Clermont-Ferrand à la fin du XIXe siècle, Michelin a cherché à concilier performance économique, besoins des personnes et lois de la nature. Le Groupe a favorisé les innovations durables (« Les pneus qui durent le plus longtemps ») et s’est préoccupé de l’obsolescence programmée (économie de la fonctionnalité). L’articulation entre sa raison d’être et sa stratégie a été une référence clé de l’étude sur les sociétés à mission commandée par le président Macron, qui a donné le jour à la loi PACTE. L’équilibre, dans sa raison d’être, entre les trois dimensions Profit, People, Planet est suivi de près par le comité exécutif du Groupe. Pour illustrer cette démarche, Nicolas Beaumont, ancien directeur du développement durable de Michelin, montre, entre autres, la politique développée, en coopération avec des ONG, sur la culture des hévéas (source de caoutchouc naturel) afin de concilier la performance économique, le besoin des personnes (des millions de planteurs) et ceux de la planète (lutte contre la déforestation).