Le défi auquel nous, sociétés humaines, sommes confrontées est immense, titanesque. Il s’agit de tout changer. Notre maison brûle, a dit le président Chirac. Aujourd’hui, force est de constater que nous ne regardons plus ailleurs. Des entreprises, grandes et petites, des citoyens, des responsables politiques prennent des mesures, entrent à tour de rôle dans ce qui est la grande entreprise collective du siècle. Chacun à son rythme.
Au-delà de l’efficacité des mesures prises, la question du temps est cruciale. Un compte à rebours est engagé, une course contre la montre. Cette pression temporelle renforce la nécessité d’une approche totale. La transformation nécessite la mobilisation simultanée de tous les acteurs, citoyens, politiques et acteurs économiques. Elle implique des changements qui relèvent de la technique, mais aussi des modes de vie, de l’organisation des sociétés, des schémas de pensée qui structurent nos comportements et nos choix.
À l’échelle des sociétés, elle porte sur les énergies, les transports, le stockage des données, la logistique, le travail… C’est l’ensemble de nos infrastructures qu’il s’agit de revoir. L’intendance ne suivra pas, elle doit monter au front avec les troupes. À l’échelle d’une grande entreprise, la transition énergétique est un aspect clé. Mais si les évolutions techniques peuvent être favorisées par les technologies numériques, il faut aussi changer… tout le reste. ENGIE Impact l’observe dans son travail d’accompagnement des grands groupes qui s’engagent.
L’ampleur des transformations à opérer, l’équilibre à trouver entre progrès et régulation des comportements, mettent l’État et les entreprises dans un contexte de coévolution, qui appelle à repenser leurs rapports. Cette coévolution semble aussi vertueuse à l’échelle d’une fédération professionnelle comme celle de la propreté, où la mise en place d’une stratégie RSE ambitieuse se joue dans un dialogue avec les entreprises, les salariés, mais aussi les clients et les pouvoirs publics. Une démarche qui conduit à sortir de l’invisibilité des travailleurs essentiels.
Notre maison brûle. Il nous faut éteindre l’incendie. Dans le même temps, il nous faut accélérer le travail de rénovation complète, du sol au plafond, qui a été entrepris.
Pour appuyer les développements de l’École de Paris, notamment dans son ouverture internationale, nous avons créé un comité de soutien.
Il permet à ceux qui sont attachés à nos activités de nous soutenir par des dons personnels, ou de leur entreprise.
Voici nos membres actuels :
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