Pour passer d’une idée en laboratoire, d’une innovation de rupture à un vrai produit industriel répondant à des besoins identifiés, le cheminement est long, tortueux, jalonné d’intuitions, d’opportunités, de rencontres, de chances et de déconvenues, et le résultat final peut être très éloigné de l’idée originale. Philippe Andreucci, cofondateur de l’alliance entre le CEA-Leti et le California Institute of Technology, nous livre un retour d’expérience sur le passage d’une technologie amont franco-américaine à une entreprise exploitant ses applications (analyseurs de gaz miniaturisés pour l’industrie et l’environnement). Comment passe-t-on de l’effet Casimir à l’analyse multigaz ? Comment une coopération académique internationale sur les nanosytèmes peut-elle aboutir à la création d’une entreprise en France ? Quels sont les outils d’accompagnement utiles et les bonnes pratiques à amplifier, ou les pièges à éviter ?
Comme d’autres grandes entreprises, ENGIE pratique l’innovation bottom-up depuis longtemps. Ses Trophées de l’innovation, qui se déroulent depuis trente-cinq ans, se sont récemment amplifiés. En collaboration avec d’autres entreprises, ils intègrent désormais des collaborateurs issus de tous les domaines du Groupe – pas seulement les professionnels de l’innovation – et venant de tous les pays. Cette forme d’innovation décloisonnée est davantage en phase avec le nouveau modèle “3D” prôné par le groupe : décarboné, digital et décentralisé. Cette communauté hétérogène bien vivante constitue un observatoire mondial de la transition énergétique et a fait émerger de nombreuses start-up, dont certaines ont été intégrées dans des business units après leur incubation. En alignant les aspirations de la société et celles des collaborateurs, ENGIE aurait-il trouvé la manière de libérer la puissance d’un grand groupe à travers la créativité collective, la diversité naturelle et la connaissance du terrain ?
Nos dernières parutions
Séminaire Les Invités de l'École de Paris
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Séminaire L'École de Paris vient chez vous
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Par Patrick Negaret
Comment libérer les énergies dans une organisation publique hiérarchique et traditionnelle ? À travers la transformation de la CPAM des Yvelines (1200 salariés sur 15 sites) racontée de l’intérieur par celui qui l’a conduite, c’est une véritable leçon de mise en mouvement des organisations qui nous est donnée.
Soucieux que le personnel gagne en efficacité tout autant qu’en plaisir au travail, l’auteur a engagé un vaste chantier de libération des énergies avec comme ligne directrice l’autonomisation, la confiance ou encore la reconnaissance. Loin d’appliquer des dogmes managériaux, tels ceux de l’entreprise libérée, il prône une démarche de bon sens, pragmatique, partant du terrain et accordant le droit à l’erreur. Et les résultats sont là : diminution de l’absentéisme et du turnover, amélioration du service rendu aux assurés…
Ouvrages
1813 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :
Député, président de la commission nationale Logistique (2015-2019), auteur du rapport France Logistique 2025 (2016)
10 mars 2021
La logistique, un impensé de la politique en France ?
Maître de conférences HDR, directeur du CRET-LOG, responsable de la chaire Supply Chain Management & prestations de services logistiques, Aix-Marseille Université
10 mars 2021
La logistique, un impensé de la politique en France ?
Professeur de logistique et Supply Chain Management, NEOMA Business School, secrétaire général de l’Association Internationale de Recherche en Logistique et Supply Chain Management (AIRL-SCM)
10 mars 2021
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DigitalMatters, animateur du séminaire Transformations numériques
15 mars 2021
Transformations numériques : les révélations de la saison 5
Directeur général de Vespa Capital
16 mars 2021
Aider les PME ambitieuses à devenir des ETI