En créant Les Arts Florissants, en 1979, William Christie voulait redonner vie à l’esprit baroque, grâce à l’émotion de la musique. C’est toute une “économie” qu’il fallait créer : il s’agissait de construire un public et de pouvoir s’appuyer sur des musiciens qui maîtrisent les instruments anciens. Quarante-cinq ans après, le baroque est sorti de l’ombre, William Christie et Les Arts Florissants rayonnent dans le monde entier, et l’ensemble musical, pionnier, a essaimé. Cette réussite a reposé sur la passion d’un homme, sa volonté de réinterpréter en permanence le répertoire pour le mettre au goût du jour et l’inscription dans un modèle économique solide autour de son nom. Il faut désormais perpétuer le projet, ancrer et transmettre l’esprit du baroque. La nomination de Paul Agnew comme codirecteur musical, la création d’une fondation et le développement d’un centre culturel dans les jardins du fondateur à Thiré, en Vendée, y contribuent.
En pleine guerre des talents, la marque employeur est devenue un actif stratégique des grandes entreprises. Avec trente-deux ans d’ancienneté et 135 000 inscrits en 2024, dans 64 pays, Brandstorm de L’Oréal est le challenge étudiant de tous les superlatifs. Comment expliquer une telle longévité? Elle est probablement due à l’ouverture de ce challenge à tous les profils de moins de 30 ans et au thème choisi qui défie les étudiants sur un sujet d’actualité intéressant L’Oréal, comme ce fut le cas, par exemple, en 2022 avec le thème des nouveaux codes de la beauté. Ce type de sujet inspire les étudiants, mais permet aussi de mobiliser largement, au sein du Groupe, des volontaires pour donner un peu de leur temps, pour contribuer et partager leurs connaissances, et recevoir en échange des idées, une bonne dose d’enthousiasme et des contacts à transformer en futurs talents L’Oréaliens. Au final, plus de 500 étudiants rencontrent ainsi, chaque année, leur première opportunité de carrière chez L’Oréal.
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Par La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management vous proposent le premier opus d’une publication commune, au format mook, intitulée Faiseurs, Faiseuses. Conçu comme un voyage enthousiaste à la découverte de celles et ceux qui font l’industrie, cet ouvrage répond à un constat sans appel : malgré le consensus post-Covid sur la nécessité de réindustrialiser notre pays, les entreprises ont toujours autant de difficultés à recruter, les usines à être acceptées, les jeunes à envisager ces métiers. Nos choix butent toujours sur les mêmes paradoxes, parce que nous sommes encore le jouet de vieilles représentations : qui, parmi celles et ceux qui se disent sensibles à la noblesse du métier manufacturier, a connu le travail en atelier ? Pas grand monde, en réalité. Pour que ce basculement s’opère, il faut braquer les projecteurs non pas sur des résultats théoriques, mais sur des exemples vivants et incarnés de ce que sont devenus aujourd’hui les “métiers du faire”.
Sortie en kiosque le 20 janvier 2023.
Ouvrages
2025 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :
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