Au départ, il n’y avait pas de projet d’entreprise, seulement la passion et l’enthousiasme de six jeunes architectes qui s’agrégèrent en agence à Grenoble autour d’une conception de l’architecture artisanale, exigeante et collective. Dans l’euphorie des années 70, les projets sont arrivés, de plus en plus nombreux, de plus en plus conséquents. Sur des fondations de passion et de fraternité s’est bâtie une entreprise, le Groupe-6, qui a grandi au point de compter parmi les dix plus grandes agences françaises, en franchissant les délicats moments de transmission. Lorsqu’en 2017, Denis Bouvier prend la direction d’une agence exceptionnelle par sa longévité, sa position provinciale et son modèle collectif, il est face à deux défis : l’adapter à un contexte de la construction et de la commande publique plus contraint, et renouer avec l’esprit, les principes et les valeurs de l’agence des fondateurs, que le succès et la croissance rapide de l’agence ont ébranlés.

Chaque année sont détectés 160 000 nouveaux cas de cancer. On sait de mieux en mieux les traiter, et on s’est rendu compte que continuer à travailler est un facteur important de guérison. Le maintien au travail des personnes atteintes du cancer est donc un enjeu de santé publique. Mais comment faire ? Pour définir les rythmes et les périodes appropriées de présence du salarié, il faut modifier l’organisation du collectif dont il fait partie, voire les critères de performance sur lesquels sont jugés ses chefs. Les chartes ou autres solutions prêtes à l’emploi n’apportent pas la réponse. De plus, dans le système actuel de la santé au travail, le salarié est soit au travail soit malade, et il n’existe pas de cadre (juridique, financier) pour sécuriser des arrangements flexibles… Il faut donc faire œuvre de créativité managériale pour trouver de bonnes réponses à ces sujets complexes. Les expériences conduites chez EDF et à NEOMA Business School donnent des pistes de réponses.