Vice-président du Conseil économique et social, président de la section du travail
Président d'IDRH, Président de Syntec Conseil en management, Membre du Conseil économique et social
Directeur de recherche au CNRS, CEVIPOF, Sciences Po-Paris
Séminaire Les Invités de l'École de Paris
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lundi 4 juin 2007
- 19h - 21h15
Notre système de dialogue social est usé : si, dans les entreprises, le dialogue marche plutôt bien, la négociation collective au niveau interprofessionnel et au niveau des branches se traduit par beaucoup de théâtre pour peu de résultats. L'incapacité des partenaires à s'entendre oblige à recourir à des experts extérieurs comme le Conseil économique et social pour formuler des recommandations et faire évoluer le système. Cette inefficacité tient à un archaïsme du système de représentation et de négociation. Cinq syndicats de salariés bénéficient d'une présomption irréfragable de représentativité, ce qui leur permet de signer des accords, alors que leur influence auprès des salariés est très inégale. Fonder la légitimité des syndicats sur des élections et sensibiliser les dirigeants à la nécessité de motiver leurs décisions sont des conditions préalables à l'amélioration du dialogue social indispensable à l'accompagnement des évolutions imposées aux entreprises et à leurs salariés par la mondialisation.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Sylvie CHEVRIER
Cette séance a été publiée dans le n°68 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Manager les différences.
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