Séminaire Vies collectives
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jeudi 17 février 2005
La retraite évoque le juste repos après une vie de labeur. Cela convenait aux années 1950, où le travail était pénible et la retraite survenait à soixante-cinq ans pour une espérance de vie à la naissance de soixante-cinq ans, mais aujourd’hui ? Constatant que la transition travail/retraite n’avait pratiquement pas été étudiée, Dominique Thierry a animé, sous l’égide de Développement et Emploi, une recherche collective à partir d’interviews approfondies en étudiant les ruptures sur les composantes de l’identité : mon identité est structurée par mon corps et le regard des autres sur moi ; elle se définit par mes relations ; je suis ce que je vis ou j’ai vécu ; je suis ce que je fais ou j’ai fait ; je suis ce que je possède, etc. Cela met en évidence des transitions plus ou moins faciles, largement conditionnées par la façon dont les salariés ont été traités en fin de carrière. Quelle place nos sociétés modernes veulent-elles donner aux personnes âgées : retirées ou pleinement utiles socialement ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Michel BERRY
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