Séminaire Vies collectives
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jeudi 16 novembre 2000
Après avoir aidé à reconstruire le pays, la sidérurgie, à la fin des années 1970, est en déroute. Elle est contrainte de réduire drastiquement ses effectifs, et dans les années qui suivent, des régions entières se trouvent socialement sinistrées, ce qui déclenche des conflits d’une grande ampleur. Le fait d’abaisser l’âge de la retraite ne suffit pas à enrayer le désastre ; il faut se résoudre à faire partir les gens en préretraite dès l’âge de 50 ans. Mais la collectivité qui a déjà versé 100 milliards de francs finit par ne plus vouloir payer. Usinor réalise alors un tour de force : de nouveaux dispositifs auxquels personne ne croyait permettent d’éviter le recours aux préretraites totales, les sidérurgistes travaillent de nouveau jusqu’à 60 ans, et la transition s’opère sans conflit…
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Lucien CLAES
Cette séance a été publiée dans le n°29 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'âme et la précision.
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