Séminaire Confidences
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mardi 8 juin 1999
Dix ans ont suffi pour que France Télécom passe de l’état de locomotive à celui de formule I. Au cours de sa mutation, elle a dû abandonner son statut de monopole et s’exposer à la concurrence, dans un secteur où l’innovation technologique foisonne et les compétiteurs se multiplient. Cette évolution passait par la privatisation. Prévue par un gouvernement de droite, elle a finalement été mise en œuvre par un gouvernement de gauche. Dans ce parcours tumultueux mais réussi, l’entreprise s’est modernisée, n’a pas hésité à stimuler ses concurrents plutôt que les étouffer, et s’est si bien vendue à son personnel lors de l’ouverture du capital qu’il y a investi plusieurs milliards de francs. Probablement confortés par cet accueil interne à l’ouverture du capital, les investisseurs institutionnels en ont fait d’emblée la première capitalisation de la place de Paris. La valeur de la mise a, en pratique, triplé en vingt mois. Mais cette idylle peut-elle se poursuivre ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Lucien CLAES
Gérard GRUET-MASSON
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