Séminaire Fonctionnaires
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jeudi 30 avril 1998
Au terme de la difficile construction du statut de la Fonction Publique Territoriale, la loi reconnaît à ces fonctionnaires une vocation à la mobilité semblable à celle de leurs collègues de l’État. De fait, le classement des huit cent mille agents concernés dans un éventail de cadres d’emplois et de grades, permet la comparabilité des emplois au sein de la fonction territoriale et par rapport aux autres fonctions publiques. Mais un obstacle de taille continue de s’opposer à la mobilité : les cinquante-cinq mille élus qui dirigent les collectivités disposent seuls du pouvoir de créer et de supprimer des postes, de nommer et de révoquer des fonctionnaires. Marine Dorne-Corraze explique comment, en l’absence d’une régulation nationale des carrières, les centres de gestion se sont organisés pour mettre en place diverses procédures recréant l’unité de la Fonction Publique Territoriale, notamment un système informatisé centralisant l’information sur les postes et les viviers de fonctionnaires disponibles.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
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