Des solutions low cost disruptives pour le secteur spatial

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Grégory PRADELS

Aerospace Valley


Éric JOLIVET

Toulouse School of Management (ex IAE Toulouse)

Séminaire Management de l'innovation | mercredi 22 novembre 2017 - 8h45 - 10h45

Le modèle de Clayton Christensen sur les disruptions technologiques montre comment de nouveaux entrants réussissent à détrôner des géants, parfois en utilisant des technologies inventées par ces derniers. Dans le secteur spatial, les sociétés américaines SpaceX et Planet Lab ont bousculé tout un secteur qui semblait jusqu’alors inaccessible et largement protégé. Des start-up soutenues par des investissements privés forgent de nouvelles propositions avec des solutions techniques parfois moins performantes que celles qu’aurait pu imaginer la NASA, mais en offrant des services répondant à une bien plus large gamme de besoins. La France, “mère patrie” des technologies spatiales en Europe, reste aujourd’hui à l’écart de ce mouvement : un seul des cinq cent soixante-huit nanosats (satellites de moins de 30 kilogrammes) lancés jusqu’à fin 2016 était français. Comment imaginer une nouvelle politique publique qui, s’appuyant sur les forces existantes, permettrait de faire évoluer l’activité spatiale en France et en Europe vers un modèle moins vertical ?

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Élisabeth BOURGUINAT

Cette séance a été publiée dans le n°132 du Journal de l'École de Paris du management, intitulé Digital, un ami qui vous veut du bien ?.

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