Selon l’idée que ce qui ne se mesure pas n’est pas pris en compte dans les stratégies des entreprises, de nouveaux indicateurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont aujourd’hui proposés pour intégrer les enjeux de la transition écologique. Qu’il s’agisse de la mesure de l’impact du changement climatique sur la profitabilité de l’entreprise (matérialité financière) ou de la mesure de l’impact de l’activité de l’entreprise sur son environnement (matérialité d’impact défendue par la directive européenne CSRD), qu’en est-il du point de vue des entreprises? Les nouvelles exigences réglementaires européennes sont-elles raisonnables ou disproportionnées? Que sait-on vraiment mesurer? Sur quelles décisions les informations ESG peuvent-elles influer? Le reporting de durabilité va-t-il représenter une opportunité pour les entreprises les plus vertueuses en matière de RSE, ou une nouvelle corvée bureaucratique, qui pourrait nourrir les arguments des tenants de l’immobilisme ?
Au début des années 2000, Schneider Electric s’engage dans une politique de développement durable. Ses dirigeants, notamment Jean-Pascal Tricoire, président du Groupe, pressentent la nécessité de décarboner les activités, afin de les rendre plus durables, ainsi que la raréfaction des matières premières. La création de produits durables et recyclables, leur réparabilité et leur commodité d’usage sont les mots d’ordre au sein de toute l’entreprise. Les préoccupations climatiques aident à accentuer ces efforts, car, en garantissant des bénéfices environnementaux, Schneider Electric peut vendre des produits reconditionnés au même prix que des produits neufs à des clients qui cherchent à réduire leur impact carbone. Cette transformation nécessite de remettre en cause des normes et des habitudes très ancrées, d’agir pour mener ces transformations internes et de pousser à celles de l’écosystème.
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Par La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management vous proposent le premier opus d’une publication commune, au format mook, intitulée Faiseurs, Faiseuses. Conçu comme un voyage enthousiaste à la découverte de celles et ceux qui font l’industrie, cet ouvrage répond à un constat sans appel : malgré le consensus post-Covid sur la nécessité de réindustrialiser notre pays, les entreprises ont toujours autant de difficultés à recruter, les usines à être acceptées, les jeunes à envisager ces métiers. Nos choix butent toujours sur les mêmes paradoxes, parce que nous sommes encore le jouet de vieilles représentations : qui, parmi celles et ceux qui se disent sensibles à la noblesse du métier manufacturier, a connu le travail en atelier ? Pas grand monde, en réalité. Pour que ce basculement s’opère, il faut braquer les projecteurs non pas sur des résultats théoriques, mais sur des exemples vivants et incarnés de ce que sont devenus aujourd’hui les “métiers du faire”.
Sortie en kiosque le 20 janvier 2023.
Ouvrages
2019 orateurs sont intervenus depuis la création des séances de l'École de Paris. Voici un aperçu de nos prochains invités :
Ancien directeur du développement durable, Michelin
22 novembre 2024
Le développement durable selon Michelin, une ambition très ancienne
Fondateur de 3R Entreprises
26 novembre 2024
Vendre son entreprise, un processus à multiples facettes
Professeur, titulaire de la chaire Finance de marché du Cnam
27 novembre 2024
L'innovation en finance est-elle à la hauteur des grands enjeux contemporains ?
Professeur de management, Mines Paris – PSL, CGS-i3, UMR CNRS, codirecteur de la chaire Mines urbaines
28 novembre 2024
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Directrice générale du WWF France
28 novembre 2024
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