Séminaire Vies collectives
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jeudi 9 décembre 2010
- 9h - 11h30
S'inspirant de l'impressionnante capacité des systèmes biologiques à transformer les déchets d'un organisme vivant en nourriture pour un autre ou à mettre en place des synergies assurant le développement et la survie des organismes, des chercheurs de General Motors dans les années 1980 ont prôné une approche de l'activité humaine (industrie et consommation), qui vise à optimiser l'utilisation de matières ou d'énergie au sein d'un même territoire. Conceptualisée en contexte francophone par Suren Erkman, professeur à l'université de Lausanne, soutenu par la Fondation pour le Progrès de l'Homme dans les années 1990, elle a donné naissance à l'écologie industrielle, telle qu'elle se diffuse en ce moment en France. Christophe Blavot déploie concrètement cette vision dans son activité de conseil, associant les acteurs privés et publics d'un territoire pour établir une comptabilité des flux et stocks de matières et d'énergies, et leur faire découvrir des coopérations plus économes en ressources. Les solutions trouvées s'avérant souvent pertinentes sur un plan économique, les acteurs peuvent s'en saisir rapidement.
Séance organisée en collaboration avec l'Institut Veblen pour les réformes économiques
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
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