Gérer en Chine, entre guanxi et bureaucratie céleste

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Philippe d’ IRIBARNE

Directeur de recherche au CNRS, Gestion et société


Christian HERRAULT

Directeur général adjoint du groupe Lafarge , Président de la branche plâtre

Séminaire Vie des affaires | vendredi 15 mai 2009 - 9h30 - 12h

Les entreprises étrangères qui investissent en Chine doivent-elles s'adapter à un management chinois, reposant sur le poids des réseaux de relation (guanxi) ou doivent-elles (et peuvent-elles) mettre en place un management occidental ? La réception par le personnel du mode de management introduit par Lafarge en Chine est éclairante à cet égard. Ce management par un système, est jugé plus humain que le management habituel par les hommes, synonyme de favoritisme. Il renvoie à l'image du pouvoir juste et nourricier, non discuté mais à l'écoute, qui fait référence dans l'univers chinois. En revanche, Lafarge n'a pas réussi à faire accepter une expression directe des désaccords. L'expérience de Lafarge en Chine montre que les entreprises mondiales ne doivent ni imiter le management local, ni exporter leurs manières de faire : elles doivent construire patiemment des pratiques en cohérence avec leurs propres valeurs et les références culturelles du pays d'accueil.

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Sylvie CHEVRIER

Cette séance a été publiée dans le n°81 du Journal de l'École de Paris du management, intitulé L'âme des troupes.

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