Séminaire Vies collectives
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jeudi 21 octobre 2004
À la fin du XIXe siècle, François Forest, précurseur de l’agro-industrie, fait d’un merveilleux système hydraulique attribué à Alphand, le “parc de Bodélio”, une marque réputée, mais fortement menacée par les bouleversements des années 1970-1980. François d’Aboville, son petit-fils, ne voulait pas laisser sombrer ce joyau. Après l’inscription, en 1992, de la totalité du parc à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques (quatre cent cinquante hectares dont trois cent soixante-cinq clos d’un mur), il élabore un projet de rénovation auquel adhèrent le ministère de la Culture, la mission Jardins, le département et des entreprises, projet qui collectionne des prix et suscite l’engouement du public et des médias. Cette renaissance ne manifeste pas tant la nostalgie d’un glorieux passé qu’un besoin de sens auquel répond mal le modernisme d’aujourd’hui.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Michel BERRY
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