Séminaire Vies collectives
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jeudi 19 septembre 2002
Créée en 1988 par des Parisiens sur le plateau de Millevaches, la scierie-raboterie Ambiance Bois se distingue par un statut et des modes de fonctionnement originaux : la gestion de cette société anonyme à participation ouvrière (SAPO) est collective, et les décisions prises au consensus ; chacun des dix-neuf salariés prend sa part des tâches ingrates de manutention et tous ont un pied au bureau et l’autre à l’atelier ; tous reçoivent le même salaire, dont une bonne partie est d’ailleurs mutualisée. Cette entreprise qui se porte bien, avec un chiffre d’affaires de six cent mille euros (quatre millions de francs), limite volontairement son développement pour en garder la maîtrise et veille à ce que ses membres puissent consacrer du temps à leur vie de famille, au tissu associatif, au développement local. Après quatorze ans d’existence, ont-ils contribué comme ils le souhaitaient au départ à “changer le monde” ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°39 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Le profit n'est pas tout.
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