Les relations entre recherche publique et entreprises : quelques réussites un peu folles

Hélène Le Du et Jean-Baptiste Avrillier, ingénieurs des Mines, ont choisi, pour leur mémoire de troisième année, d’étudier les relations entre recherche publique et entreprises, et la façon de les améliorer. Constatant que les discours volontaristes en la matière se heurtent à de multiples facteurs d’immobilisme, ils ont préféré, plutôt que de recenser les méthodes bien connues et jamais appliquées pour améliorer la situation, se concentrer sur quelques cas plutôt déroutants de réussite : le succès de Génopole, une technopole créée de toutes pièces, dans une ville nouvelle de banlieue parisienne, dont l’université avait pourtant l’interdiction d’enseigner la biologie ; celui du réseau Génoplante, qui parvient à faire travailler main dans la main chercheurs privés et publics, décidant de tout à parité ; ou encore le pari de Philippe Kourilsky de redynamiser l’Institut Pasteur en deux ans – pari en passe d’être gagné. Faut-il préconiser “un brin de folie” pour sortir de l’impasse ?