Séminaire Vies collectives
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jeudi 13 juin 2002
Depuis vingt ans, dans les pays du Sud, des institutions de microfinance offrent aux exclus du système bancaire classique la possibilité d’épargner ou d’emprunter des sommes très modiques, et d’entrer ainsi dans la voie du développement économique. Les liens sociaux étant souvent la principale richesse des plus pauvres, ces institutions cherchent également à les renforcer, notamment en constituant des groupes de solidarité qui, par ailleurs, permettent de sécuriser les prêts. Mais le développement des liens sociaux a un coût, et leur évaluation n’est pas prévue dans les indicateurs classiques de performance financière. Entre nécessité de développer sa rentabilité pour devenir indépendante de l’aide publique internationale, qui se raréfie, et souci de ne pas trahir son objectif premier, la lutte contre la pauvreté, la microfinance est à la croisée des chemins.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°39 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Le profit n'est pas tout.
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