Séminaire Entrepreneurs, villes et territoires
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mercredi 5 décembre 2001
Lorsqu’en 1959 Jean-Noël d’Acremont entre aux Chantiers de l’Atlantique, il est profondément marqué par la fermeture, suite à l’arrêt des subventions de l’État, des Chantiers de Normandie dirigés par son père, et conscient de la culture ouvrière de la construction navale. Malgré son diplôme d’ingénieur, il occupe un poste d’ouvrier pendant un an. Cette expérience sera déterminante pour sa compréhension des conflits sociaux qui secoueront régulièrement l’entreprise. Elle le conduira à tenter, tout au long de sa carrière, de rénover son climat social, en rééquilibrant les pouvoirs respectifs des syndicats et de l’encadrement. Jusqu’en 1976, forts de la prospérité de l’entreprise, les leaders syndicaux bénéficieront d’un pouvoir hypertrophié. Mais avec la crise, la reconversion de l’entreprise dans la construction de navires de croisière s’accompagnera d’une mobilisation de l’encadrement pour la modernisation du management.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisa RÉVAH
Cette séance a été publiée dans le n°34 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
La négociation sociale.
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