Séminaire Vies collectives
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jeudi 14 juin 2001
Avec les préoccupations éthiques des fonds de pension, le mouvement prend une envergure incontournable : les investisseurs se soucient en effet de plus en plus du comportement social ou environnemental des entreprises qu’ils financent. Mais l’information pour en juger demeure douteuse. Les agences de rating comparent sans distinction des pays développés et des pays sous-développés, et font fi des dispositions légales particulières. De plus, la moindre faiblesse connue est stigmatisée sans retenue par les médias, ce qui fait hésiter les entreprises les plus avancées à communiquer. Le mouvement éthique trouvera-t-il une stabilité par un recours à des agences d’évaluation privées, en s’appuyant sur les puissances régulatrices des États ou dans un accord universel sur ce qu’est un comportement socialement responsable, ou bien sera-t-il un nouveau facteur de domination de la puissance américaine ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
Cette séance a été publiée dans le n°32 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'entreprise et la cité.
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