Séminaire Enseignement de la gestion (Gresup)
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mardi 21 novembre 2000
Comment l’ENA, creuset de la culture de la Haute Fonction publique française, a-t-elle pu légitimer l’enseignement d’une discipline jugée aussi mercantile que la gestion ? Bien que très contesté au départ, cet enseignement s’est aujourd’hui imposé comme une matière fondamentale, bien perçue par les élèves. Pourquoi ne peut-on pas transposer telle quelle la méthode des cas issue des écoles de commerce ? Peut-on enseigner la décision interministérielle en salle de cours ? La culture du secret de la Haute Fonction publique n’est-elle pas un obstacle à la constitution de matériaux pédagogiques innovants ? L’enseignement de la gestion à l’ENA n’est-il pas trop franco-français ? etc.
Haut fonctionnaire, ancien manager dans le secteur privé et doté d’une expérience d’enseignant, Axel Urgin analyse les méthodes et les principes de l’enseignement de la gestion aux énarques. Il milite pour la transmission de techniques de gestion, mais plus encore de valeurs pour l’action publique.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Gilles GAREL
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