Séminaire Management de l'innovation
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mercredi 18 octobre 2000
En 1986, quand Alain Gomez, PDG de Thomson CSF depuis devenue THALES, a confié à Jean-Michel Barbier cinquante millions de dollars pour créer Thomson-CSF Ventures, le corporate-venture en était à ses débuts en Europe. Une expérience de quatorze ans lui permet d’analyser les paradoxes de ce métier, qui consiste à convaincre les start-ups porteuses de technologies innovantes qu’elles pourront s’adosser à un grand groupe industriel sans que celui-ci devienne un partenaire écrasant ; le cas échéant, l’investisseur doit d’ailleurs savoir prendre clairement parti pour la PME “contre” la corporation. L’essaimage fait également partie des missions des grands groupes, mais représente souvent un arrachement, qui doit être accompagné de l’extérieur. Enfin, Jean-Michel Barbier, qui est aujourd’hui à la direction de TechFund Europe, analyse le rôle des fonds d’amorçage qui doivent associer à la logique financière un véritable accompagnement entrepreneurial, ce que ne peuvent pas toujours proposer les sociétés de capital-risque traditionnelles.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°29 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'âme et la précision.
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