Emplois-jeunes dans les zones à risques

Des dispositifs, mis en place dans des gares considérées comme zones à risques, font appel à des emplois-jeunes pour aider les usagers, mais aussi décourager les actes illicites, prévenir les " embrouilles ", empêcher que les situations tendues ne dégénèrent en actes de violence, prêter main-forte aux équipes de secours en cas de coup dur. Par leur présence pacifique et l’efficacité de leur action dans ces gares, souvent “squattées” par des indésirables potentiellement dangereux, et où se rencontrent et parfois s’affrontent des bandes venant de quartiers chauds environnants, ils réduisent le sentiment d’insécurité ressenti par la clientèle de la SNCF ou de la RATP. Leur action de médiation sociale, relativement récente dans ces environnements publics, échappe souvent aux règles traditionnelles des entreprises du rail. On peut s’interroger sur l’avenir de ces jeunes dont les contrats sont précaires, et sur les retombées de leur expérience dans les institutions qui les emploient.