Séminaire Vies collectives
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jeudi 20 janvier 2000
La puissance économique des grandes entreprises dépasse celle de beaucoup d’États. Celles-ci ont une santé qui détonne avec les environnements sociaux dégradés, au milieu desquels leurs usines sont implantées, alors que leurs slogans marketing se répandent en promesses de bonheur. Pourtant elles ne se reconnaissent souvent aucune responsabilité sociale. La situation est-elle tenable ? Les opinions publiques exercent des pressions de plus en plus fortes, et les salariés demandent un sens autre que l’optimisation d’un taux de rentabilité. Pour Danone, les entreprises qui réussiront à humaniser la mondiali-sation seront les gagnantes. Fort d’une expérience vivante en France depuis l’origine, le Groupe a décidé de faire de la préoccupation du social un axe stratégique de différenciation. Bernard Giraud montre comment Danone le décline dans la marche habituelle des affaires.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
Cette séance a été publiée dans le n°24 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'individu (moi, je…) .
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