Séminaire Vies collectives
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vendredi 17 décembre 1999
C’est un beau rêve pour un ingénieur fraîchement diplômé que de mettre ses compétences et son énergie au service de grandes causes comme l’aide au développement. L’association Ingénieurs Sans Frontières est une institution qui permet de le réaliser. Mais sur le terrain la situation est loin d’être idyllique et, avant de partir en mission, il faut s’y préparer. Les différences culturelles sont telles que, sans s’en apercevoir, on peut choquer les autochtones et compromettre le projet, les spécificités climatiques font que certains procédés techniques s’avèrent inadaptés, le système D est la règle. Sans parler du cadre de vie, où le régime alimentaire, le risque sanitaire, et la chaleur étouffante sont autant de désagréments quotidiens. Mais la plus grande satisfaction qui fait oublier tout le reste est la très grande richesse des relations qui s’établissent avec les autochtones, au point qu’on peut se demander quels sont, en réalité, les plus grands bénéficiaires de ces missions.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Lucien CLAES
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