Séminaire Vies collectives
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vendredi 19 novembre 1999
Pendant plus de vingt ans la même priorité a été affichée par les gouvernements successifs : améliorer la lutte contre la petite et la moyenne délinquance en rapprochant police et population, en développant la prévention et la dissuasion, en étayant l’action policière sur un large partenariat local. Cela n’a pas donné de résultats significatifs. À la lumière de travaux de terrain menés depuis de nombreuses années, Dominique Monjardet analyse les phénomènes tels que l’incohérence dans la gestion des motivations, des actions et des rétributions, ou la perte du savoir-faire de terrain et de la prise d’autorité, qui tuent à la racine ces tentatives. Aujourd’hui les anciens transmettent les techniques d’évitement du travail aux plus jeunes dès leur arrivée ; mais un important renouvellement du personnel aura lieu dans les cinq années qui viennent. L’orateur esquisse les actions pour saisir cette opportunité et reconstruire une police urbaine efficace et estimée.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
Cette séance a été publiée dans le n°22 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Métamorphoses .
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