Séminaire Vies collectives
|
jeudi 21 octobre 1999
Une fête locale sans au moins un concours est-elle vraiment une fête ? L’étendue des thèmes possibles est immense, et des plus sérieux aux plus comiques, des plus conventionnels aux plus insolites, la variété des concours ne cesse de s’enrichir. Mais qu’est-ce donc qui attire à ce point les participants, dont la récompense - symbolique - paraît bien dérisoire quand des efforts immenses ont été consentis pour l’obtenir ? pourquoi la presse locale y prête-t-elle tant d’importance ? quel nouveau rôle ces rituels jouent-ils dans une société dont les structures traditionnelles s’effritent ? C’est à toutes ces questions que Loïc Vieillard-Baron tente de répondre. Il brosse un panorama des concours, en explique les mécanismes, et donne à réfléchir sur certaines analogies qu’il y voit avec la religion, et le monde du travail. Il montre aussi que s’il y a des vainqueurs dans les concours, il n’y a pas de vaincus, et que de l’affrontement naît la communion. Est-ce un rêve ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Lucien CLAES
Cette séance a été publiée dans le n°23 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Savoir honorer .
Aucun commentaire