Séminaire Vies collectives
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jeudi 10 décembre 1998
Le CEPIJE a engagé en 1995 une action envers les jeunes exclus du quartier de Paris où il est implanté. Il se fonde sur la certitude qu’il y a au fond de chacun une force de vie qui le pousse à construire. La méthode consiste alors à les aider à réaliser leur projet, à leur témoigner une indéfectible confiance et à organiser une vie collective à travers laquelle ils se soutiennent. Elle est mise en œuvre contre vents et marées par le directeur, Olivier Le Duc, spécialiste de l’animation sociale, et par Monique, une étonnante grand-mère. Après des débuts tumultueux, le CEPIJE permet aujourd’hui aux jeunes de reprendre en main leur destin. Ils se lancent dans un projet qui peut en entraîner d’autres : un projet de groupe de musique peut impliquer la construction d’un local approprié. Au cours de ces réalisations, leur vie se remet en ordre et ils acquièrent des aptitudes propres à enrichir la société. Mais la société et les entreprises sauront-elles s’en rendre compte ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
Cette séance a été publiée dans le n°18 du Journal de l'École de Paris du management,
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