La délocalisation du CEREQ : les dessous d'une réussite singulière

Télécharger le compte rendu

Default speaker image

Philippe BEZES

Centre de sociologie des organisations, Auteur de L'action publique volontariste (1994, L'Harmattan)


Yves LICHTENBERGER

Directeur du CEREQ, professeur-associé à l’université du Val-de-Marne

Séminaire Crises et mutations | vendredi 28 octobre 1994

La sentence est tombée : le CEREQ (Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications) part à Marseille. Ni les chercheurs, ni le directeur ne peuvent s'opposer à la logique politique des délocalisations. Désigné par ses tutelles, vidé de sa substance par le départ de ses collaborateurs, le CEREQ risque de mourir. Pourtant de ce choc va naître un centre rénové. Il fallait pour cela une équipe soudée, un projet mûri de longue main et, un directeur assez déterminé pour forcer l'État à respecter ses engagements. La décision de délocalisation, mûrie au sein de l'État pour des raisons extérieures à l'organisme, ne prendra finalement sens et effet que parce qu'elle sera redécidée au sein de l'organisme, comme une contrainte et une chance de survie et de renouvellement.

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Pascal LEFEBVRE

Les cookies Google Analytics
Ce site utilise des cookies de Google Analytics, ces cookies nous aident à identifier le contenu qui vous interesse le plus ainsi qu'à repérer certains dysfonctionnements. Vos données de navigations sur ce site sont envoyées à Google Inc