La sobriété, contrainte temporaire ou futur désirable ?


Valérie GUILLARD

Professeure de marketing de la sobriété à l’université Paris Dauphine – PSL


Didier HOLLEAUX

Directeur général adjoint d’ENGIE


Yves MARIGNAC

Porte-parole et référent en analyse et prospective de l’association négaWatt

Séminaire L'École de Paris vient chez vous | jeudi 15 juin 2023 - 17h30 - 19h30

Séance en présentiel, suivi d'un cocktail
(participation en visioconférence possible)

Séance initialement prévue le 23 mars 2023.

Le terme de sobriété, invoqué par des défenseurs du climat, est brutalement devenu d’actualité avec le conflit en Ukraine. Pour réduire nos consommations, les idées d’interdictions fleurissent, avec deux risques : une aspiration irrépressible au retour à la normale une fois la crise passée et la rébellion de ceux qui n’ont pas d’alternatives. Beaucoup semblent se satisfaire de la réduction de consommation de 10 % face au risque de coupures de courant, alors qu’elle devrait être de 50 % d’ici 2050… Dès lors, ne faudrait-il pas favoriser des évolutions consenties, comme le joyeux essor de la mobilité douce (vélos, trottinettes, covoiturage, etc.), la vogue de l’achat de vêtements d’occasion, les offres de réparation pour les objets ménagers, etc. ? Cela suppose une communication, des incitations financières et des investissements publics adaptés, ainsi que l‘invention de modèles d’affaires plus sobres. Entre exercice de la contrainte et encouragement d’évolutions vertueuses, quel équilibre trouver ?

Treizième séance des Grands débats École de Paris – ENGIE, organisés en partenariat avec ENGIE University et animés par Michel BERRY, fondateur de l'École de Paris du management.

La Transition énergétique
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