Séminaire Création | mardi 12 mars 2019 - 8h45 - 11h00
Les trente glorieuses ont opéré un bouleversement irréversible sur le paysage français. Saisie par le sujet, Laure Quoniam, étudiante en architecture aux Beaux-Arts de Paris à la fin de cette période, éprouve la nécessité de réconcilier l’acte de bâtir avec son ancrage dans le paysage. La découverte du métier balbutiant d’architecte paysagiste lui ouvre une voie. Après une formation aux États-Unis et des rencontres décisives, elle mène un premier projet d’espace public marquant : la réhabilitation du site du pont du Gard. Ce projet complexe la conduira à développer son agence, qui interviendra sur des lieux patrimoniaux, des parcs publics ou des jardins privés. Être architecte paysagiste, c’est, à ses yeux, s’appuyer sur les éléments environnementaux d’un site, uniques à chaque contexte, et tirer profit des émotions qu’il offre en tenant compte de la dimension temporelle imposée par la nature. « La création paysagère, c’est construire des tableaux dans l’espace comme un architecte avec une sensibilité de peintre. »
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Sophie JACOLIN
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