Quand la Chine structure le nouvel écosystème mondial des technologies vertes

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Joël RUET

Chercheur au CNRS (Centre d’Économie de l’Université Paris Nord et CRG de l’École polytechnique) Président fondateur de The Bridge Tank

Séminaire Management de l'innovation | mercredi 20 février 2019 - 8h45 - 10h45

La percée chinoise dans les technologies environnementales – éolien, solaire, mobilité électrique, batteries et stockage, hydrogène – est le fruit d’une stratégie d’État systémique, fondée sur des outils complémentaires qui se sont affinés depuis vingt-cinq ans : une politique scientifique d’intégration technologique, définie très en amont ; des politiques industrielles pour attirer et développer les technologies choisies par l’État, la création d’avantages et leur transmission à toute la chaîne de valeur (mine, raffinage, matériaux, technologies, systèmes, écosystèmes) ; des réglementations régulièrement révisées pour fixer durablement les entreprises étrangères tout en sinisant progressivement l’écosystème, afin de créer, dimensionner et contrôler le marché domestique ; une diplomatie économique et une finance verte pour asseoir un avantage compétitif mondial. La Chine remet ainsi en selle un pan négligé de l’économie industrielle, la protection des industries naissantes, et questionne les stratégies classiques d’investissement et d’innovation.

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Élisabeth BOURGUINAT

Cette séance a été publiée dans le n°141 du Journal de l'École de Paris du management, intitulé Se souvenir du Titanic.

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