Séminaire Vie des affaires | vendredi 11 mars 2016 - 9h30 - 12h
Les chemins de fer européens, en général, et français, en particulier, vont mal. La faute à la concurrence, aux syndicats, à la Commission européenne ? Sans doute, mais pas seulement, nous dit Pierre Messulam. Le mal mis en lumière par ces évolutions récentes est plus profond et touche à la nature même de ce mode de transport, conçu dès l’origine par l’État autant comme un vecteur de développement industriel que comme un outil de cohésion nationale. Mais, aujourd’hui, cet outil a vieilli, il ne répond plus à la réalité économique et sociale du pays et les moyens manquent pour le réformer. Si certains secteurs du transport ferroviaire résistent mieux que d’autres à l’irruption de la concurrence, il s’agit maintenant de repenser son rôle et de redéfinir le lien qui l’unit à la Nation.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Pascal LEFEBVRE
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