Professeur à l’université Columbia, Président du Conseil scientifique de l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales) - Sciences Po
Directeur exécutif de la stratégie, de la recherche et de l’international,, Directeur scientifique de l’ADEME
Séminaire Vie des affaires | vendredi 8 janvier 2016 - 9h30 - 12h
À l’approche de la COP21, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a souhaité examiner la possibilité de mettre en place, en France et à l’horizon 2050, une production d’électricité s’appuyant à 100 % sur des ressources renouvelables. Une première version de l’étude a fuité dans la presse et a fait l’objet de nombreuses controverses. La version définitive a été publiée en octobre 2015, mais l’association Sauvons le climat continue à contester une grande partie de ses conclusions, que ce soit en matière de prévision de la consommation, de gestion de l’intermittence, de stabilité du réseau ou encore de coûts. Elle considère que le recours au nucléaire restera indispensable si l’on veut lutter efficacement contre le changement climatique. De son côté, Claude Henry estime que le temps de l’expansion du nucléaire est révolu (sauf en Chine et en Inde) et que les énergies renouvelables laissent présager une révolution technique et organisationnelle comparable à celle qu’a représentée l’invention du transistor…
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Aucun commentaire