Dans les années 2000, confronté au risque de voir ses marchés envahis par des produits low cost, le Groupe SEB choisit de fabriquer des produits de qualité qui durent. La conception des produits est revue pour les rendre facilement démontables. Une politique de diffusion 
à prix coûtant des pièces de rechange pendant plus de dix ans est mise en place, ainsi que des partenariats avec des réparateurs. Le Groupe se lance ensuite dans une politique 
de partage des objets. Préoccupations éthiques et économiques vont ici de pair  !


Exposé de Joël Tronchon

J’ai débuté ma carrière à la Fondation agir contre l’exclusion, ce qui m’a amené à travailler dans les banlieues de Marseille et de Paris, notamment à Vaulx-en-Velin. Je suis ensuite allé apprendre la gestion des ressources humaines chez L’Oréal et chez Casino, avec un parcours à la fois en France et à l’international. En 2008, je suis devenu DRH de Tefal, puis directeur du développement durable du Groupe SEB en 2011. Je connaissais bien les questions économiques et sociales, mais c’est avec les gens de métier de SEB que je me suis formé aux problématiques environnementales. J’ai alors acquis la conviction que l’économie circulaire était un sujet d’avenir.

Le Groupe SEB

Le Groupe SEB vend, en moyenne, 12 produits par seconde, soit 350 millions de produits par an. Il s’agit d’appareils électriques (cafetières, aspirateurs, friteuses, robots ménagers…), mais aussi de poêles, casseroles ou cocottes-minute.

Les quatre marques du Groupe les plus connues sont Tefal, Rowenta, Krups et Moulinex, auxquelles s’ajoutent des marques régionales comme Supor en Chine ou Imusa en Amérique latine. La marque SEB proprement dite est connue surtout en France, à propos des cocottes-minute, vendues essentiellement dans notre pays et en Europe.

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