Séminaire Vies collectives
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jeudi 19 juin 2008
- 9h - 11h30
Sartre, Foucault, Deleuze, ont frappé la prison d'indignité. Même ceux qui considèrent que la prison est une bonne solution ne veulent pas savoir ce qui s'y passe. Ceux qui font tourner le système pénitentiaire sont traités comme des intouchables. Or, peut-on faire évoluer un système sans en donner l'envie aux acteurs eux-mêmes, et donc sans les respecter, les rassurer et les honorer ? Ce n'est pas une mince affaire vu la taille du système (200 établissements, 30 000 personnels publics), la surpopulation des détenus, la souffrance et parfois la violence qui marquent la vie en prison. De plus, le mandat du directeur de l'administration pénitentiaire est souvent de deux ans, ce qui est a priori trop court pour ancrer des réformes. Pourtant, Claude d'Harcourt a entrepris de grandes transformations, en s'appuyant notamment sur les Règles pénitentiaires européennes adoptées par le Conseil de l'Europe en 2006.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°74 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
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