La sobriété, contrainte temporaire ou futur désirable ?

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Valérie GUILLARD

Professeur de marketing à l’université Paris Dauphine – PSL


Didier HOLLEAUX

Directeur général adjoint d’ENGIE


Yves MARIGNAC

Porte-parole et référent en analyse et prospective de l’association négaWatt

Séminaire L'École de Paris vient chez vous | jeudi 15 juin 2023 - 17h30 - 19h30

La notion de sobriété est brutalement devenue d’actualité avec le conflit en Ukraine. Beaucoup se félicitent de la réduction de consommation de 10 % observée pendant l’hiver 2022-2023, mais, pour respecter l’Accord de Paris, la diminution de la demande d’énergie devra être de 50 % d’ici 2050, et une petite moitié de cette réduction dépendra des efforts de sobriété. Pour atteindre cet objectif, certains suggèrent de recourir à la contrainte, au risque de provoquer la rébellion de ceux qui n’ont pas d’alternatives, comme lors de la crise des Gilets jaunes. D’autres misent sur l’encouragement des évolutions sociétales comme l’essor des mobilités douces (vélos, trottinettes, covoiturage, etc.), la vogue de l’achat de vêtements d’occasion, les offres de réparation pour les objets ménagers... Face aux enjeux, la bonne volonté individuelle ne pourra cependant pas suffire. Des changements structurels reposant sur une régulation ambitieuse sont indispensables, mais leur adoption doit passer par l’“horizontalisation” des processus démocratiques afin de surmonter la frilosité des élus.

La Transition énergétique et écologique

Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :

Élisabeth BOURGUINAT

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