Séminaire Vies collectives
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jeudi 24 février 2000
Une compagnie dramatique de la banlieue parisienne décide d’investir, par le théâtre, des quartiers qui n’ont pas coutume de l’accueillir. Son but : aller au-devant d’un public nouveau pour lui faire découvrir un loisir qu’il n’a pas l’habitude de pratiquer. Il s’agit de lui proposer en plein air et gratuitement une véritable pièce de théâtre. La compagnie choisit Macbett de Ionesco, farce moderne sur l’ambition politique et le sens du pouvoir. L’engouement des acteurs locaux pour le projet entraîne une étonnante dynamique festive. Plusieurs voient dans leur implication une occasion de s’ouvrir sur leur voisinage. Mais l’enthousiasme des uns s’accompagne des réticences et de la fébrilité des autres. N’y a-t-il pas de danger à s’ouvrir trop largement ? Ne va-t-on pas tenter de récupérer politiquement les efforts ? La pièce ne va-t-elle pas attiser la violence des jeunes ? Aurélien Lorgnier, l’initiateur du projet, nous conte les péripéties de cette aventure socioculturelle. Un cas d’école.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Loïc VIEILLARD-BARON
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