Séminaire Vies collectives
|
jeudi 16 janvier 2003
Il y a vingt ans, la congrégation Notre-Dame, présente sur quatre continents mais confrontée au vieillissement des religieuses, envisage de créer un fonds de pension pour assurer leur retraite ; mais en plaçant son argent en Bourse, ne va-t-elle pas contribuer à un ordre économique injuste, risque auquel les religieuses d’Amérique latine, notamment, sont très sensibles ? Sœur Nicole Reille, économe de la congrégation, fonde alors avec d’autres congrégations l’association Éthique et Investissement, destinée à veiller à ce que leur épargne soit investie sur les projets d’entreprises les plus compatibles avec le respect de la personne humaine et des pays en voie de développement. C’est ainsi qu’est créé, en 1983, le premier fonds éthique de France. Après vingt ans d’activité, quel a été l’impact de ce fonds ? Va-t-on vers la fin des fonds “non éthiques” ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°41 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Terrae incognitae .
Aucun commentaire