Séminaire Vies collectives
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jeudi 23 mars 2006
- 9h - 11h30
Confronté aux problèmes de vieillissement de ses parents, Michel Mazet découvre l’extraordinaire difficulté pour trouver des solutions d’aide à domicile, même lorsqu’on est prêt à en payer le prix : l’offre est largement insuffisante. Cela l’amène peu après à créer une entreprise spécialisée dans le métier d’auxiliaire de vie pour personnes âgées. Voulant offrir le meilleur service, sa société passe des contrats sur mesure avec la famille, assure elle-même la responsabilité d’employeur et ne recrute que des professionnels. Ses clients recommandent la formule autour d’eux, mais le bouche à oreille ne suffisant pas pour développer l’entreprise, Michel Mazet cherche à la faire connaître par le relais des prescripteurs traditionnels : administrations, mairies, caisses de retraites, etc. Il se heurte alors à un véritable ostracisme, comme si l’aide aux personnes âgées était réservée aux associations, au bénévolat et à la réinsertion. Face aux besoins croissants liés au vieillissement de la population, est-ce bien raisonnable ?
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°61 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'inattendu.
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