Séminaire Vie des affaires
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vendredi 2 avril 2004
Alain Anquetil a analysé, dans le cadre d’une thèse au carrefour des sciences cognitives, de la philosophie et de la psychologie sociale, une série de récits de personnes ayant été compromises dans des situations de corruption en entreprise. Après avoir fait preuve de faiblesse de la volonté, c’est-à-dire avoir intentionnellement accompli une action à l’encontre de leur propre jugement, elles sont passées par une phase de rumination qui a les a conduites à une action radicalement opposée – souvent une démission. Ce processus paradoxal peut s’interpréter comme une “faille de la rationalité”, mais aussi comme l’effet d’un dilemme entre des registres de valeurs contradictoires ; il s’explique souvent aussi par la grande solitude de ceux qui sont confrontés à des décisions difficiles.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°51 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Gérer en eaux troubles.
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