Séminaire Vie des affaires
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vendredi 6 avril 2001
On ne peut laisser fermer l’entreprise Chausson ! C’est par cette déclaration qu’un futur Président de la République en campagne électorale implique l’État dans ce qui est, en 1995, une saga qui dure depuis douze ans. C’est là que prend forme la mission de Jean-Pierre Aubert, qui devra agir comme médiateur de l’État pour l’usine de Creil dans un contexte de plus en plus explosif. Sur le plan industriel, l’usine de Creil est le dernier élément d’une entreprise qui comptait 17 000 personnes et a été reprise conjointement par Renault et Peugeot pour être démantelée petit à petit. Sur le plan social, après douze années de liquidation progressive, le dépôt de bilan a engendré une grande dynamique unitaire du personnel avec un sentiment de trahison et de revendications sociales virulentes. Pour Jean-Pierre Aubert, la mission consistera à réinventer le rôle de l’État dans des affaires qu’il n’a pas les moyens d’empêcher…
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Thomas PARIS
Cette séance a été publiée dans le n°32 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
L'entreprise et la cité.
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