Séminaire Vie des affaires
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vendredi 3 mai 2002
Lorsque les responsables de l’Administration veulent améliorer son fonctionnement, ils se tournent presque systématiquement vers les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), qu’ils considèrent souvent en elles-mêmes comme le moteur du changement, et dont ils attendent une triple épiphanie : celle de la modernité, de la rationalité et de la coopération. Cela étant, l’affichage technologique constitue surtout l’une des seules perspectives d’action dans le cadre d’un commandement administré qui se traduit, en fait, par le renoncement au management. Pour Francis Pavé, ce changement par la rupture technologique ne fait que bousculer les jeux sociaux sans apporter de réelles améliorations ; celles-ci se produisent d'avantage lorsque les NTIC sont les auxiliaires d’une véritable action managériale. Cette conclusion vaut également pour les organisations privées, où les NTIC ne jouent également trop souvent que le rôle de prothèse du changement, malgré des marges de manœuvre managériales a priori plus ouvertes.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth BOURGUINAT
Cette séance a été publiée dans le n°38 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Audace et clairvoyance .
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