Séminaire Vies collectives
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jeudi 20 septembre 2001
C’était un pari risqué que de construire Superphénix. D’autant plus que les hypothèses économiques avancées pour justifier sa mise en chantier ne se sont pas vérifiées. Après des modifications techniques, voilà la centrale en stand-by en février 1997 : sans nouveau décret on ne peut redémarrer. Mais le voulait-on vraiment ? Le gouvernement a tranché : on arrête. Jean-Pierre Aubert est alors chargé d’une mission par le Premier ministre pour étudier les problèmes consécutifs à cet abandon. De cette étude, il ressort que les salariés de l’entreprise et ses sous-traitants, les élus locaux, les collectivités locales et les commerçants des alentours ont respectivement de bonnes raisons de mal le vivre. La décision est cependant confirmée en février 1998 et il a bien fallu s’organiser pour accompagner le démantèlement. Mais arrêter une centrale nucléaire n’est pas une mince affaire : on ne pourra mettre la clé sous la porte que dans plusieurs années !
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Lucien CLAES
Cette séance a été publiée dans le n°33 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Reconstruire.
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