Séminaire Creation
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mardi 7 juin 2005
La France a construit depuis un demi-siècle un système de soutien et de régulation du cinéma et de l’audiovisuel qui a démontré son efficacité sur un plan industriel. Celui-ci repose sur un dispositif institutionnel original, le Centre national de la cinématographie (CNC), véritable clef de voûte du secteur. Par la combinaison de deux types d’aides, le CNC conduit la profession à faire bloc autour du succès de ce dispositif qui permet l’existence d’un terreau fertile, propice à l’émergence de nouveaux talents. Mais le système est en partie victime de son succès, dans la mesure où il ne sait pas gérer l’abondance de projets. L’audiovisuel et le cinéma souffrent par ailleurs d’une absence de R&D, comme capacité à développer de nombreux projets dont certains seront arrêtés. David Kessler, après avoir décortiqué les mécanismes institutionnels, commente les résultats industriels et créatifs et aborde la question de l’avenir du système.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Élisabeth HIMBER
Jean-Yves BARBIER
Cette séance a été publiée dans le n°57 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Création.
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