L’art, la cité, l’économie… : les Magasins généraux font valser les frontières

Ils servaient, en 1930, à stocker des grains et des céréales, avant d’être utilisés par les douanes, abandonnés à la fin des années 1990 et investis par des graffeurs et street-artistes du monde entier. À l’aube du XXIe siècle, les Magasins généraux s’affranchissent des premières pages de leur histoire et font souffler un vent de liberté dans les arts, la communication et la culture au sens large. Centre de création établi à Pantin, résolument tournés vers leur territoire, conçus et opérés par un leader de la publicité, sur un modèle économique qui fait partiellement appel aux marques, les Magasins généraux cassent les codes et les frontières. Nés de la conviction qu’une entreprise ne peut s’isoler dans sa tour d’ivoire, mais doit s’ouvrir à son environnement social, culturel et artistique, ils ont été imaginés sur la base d’aucun modèle existant, comme un laboratoire qui teste d’autres approches, embarque les marques dans des aventures différentes, invente, mélange, brasse…