Séminaire Business life
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vendredi 10 janvier 1997
En matière de services de proximité, l'obsession de l'emploi fait raisonner en termes de subventions. Mais on laisse dans l'ombre des questions décisives : qui a envie de fournir ces services et de les consommer ? comment les développer ? Au total, le recours massif aux aides publiques coûte cher, crée un système complexe et peu efficace. Mari-Noëlle Jego-Laveissière et Matthieu Schuler proposent de distinguer deux types de services :
- ceux qui, à l'image des cantines, correspondent à des obligations de la collectivité ; ils peuvent être subventionnés sans que cela nuise à leur qualité ; les associations y jouent souvent un rôle important ;
- les services qui, à l'image des restaurants, ne répondent pas seulement à des besoins (se nourrir) ou en créent (fêter un événement dans un grand restaurant) ; place doit être donnée à l'imagination, ce que l'habitude de quêter des subventions fait trop souvent oublier.
Le compte rendu de cette séance a été rédigé par :
Pascal LEFEBVRE
Cette séance a été publiée dans le n°5 du Journal de l'École de Paris du management,
intitulé
Le rêve et la raison .
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