Pour PSA, déjà engagé dans le développement du télétravail, la crise sanitaire a été l’occasion de changer d’échelle. L’objectif est, pour tous les métiers le permettant, de ne travailler que 30 % du temps sur site, pour une meilleure efficience individuelle, collective et environnementale. Cela passe par la diffusion des outils permettant de faciliter et structurer le télé­travail, et par une réflexion sur l’optimisation du temps. Il s’agit également de repenser l’aména­gement des locaux afin d’y favoriser l’interaction et la créativité.

Exposé de Bruno Bertin et Christophe Rauturier

Bruno BERTIN : Au mois de mai 2020, Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines et de la transformation du Groupe PSA (devenu Stellantis en janvier 2021, suite à la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles), a lancé le projet New era of agility (NEA), à l’échelle non seulement de la France, mais du Groupe tout entier. Symboliquement, il a fait cette annonce sous la forme d’une conférence de presse via LinkedIn – après en avoir informé les instances représentatives du personnel, naturellement.

Le projet NEA

Ce projet est né de la volonté de transformer la crise sanitaire de la Covid-19 et ses conséquences économiques, dont l’ampleur est sans précédent, en opportunité pour notre Groupe. Il s’agit de proposer aux salariés de travailler désormais 30 % du temps sur site et les 70 % restant à distance, avec pour objectif d’accroître notre efficience individuelle, collective, et aussi environnementale, dans la mesure où le travail à distance permet d’utiliser nos ressources et notre temps de façon plus responsable.

Cette offre s’adresse à tous les salariés éligibles à ce mode de travail. En France, cela représente 18 000 personnes sur un effectif total de 40 000. Ne sont pas concernées, en particulier, les fonctions liées à la production, ou encore certaines activités de R&D reposant sur des moyens physiques.

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