- Les différentes formes de discrimination
- Pourquoi les entreprises se mobilisent-elles sur ces questions ?
- Mesurer la diversité
- Trois axes stratégiques
- La transformation de l’entreprise et de la société
- La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé
- La lutte contre le sexisme ordinaire
- Les discriminations sur l’apparence physique
- Les discriminations contre les séniors
- Une politique appliquée par l’ensemble du Groupe
- La campagne Stand-up de L’Oréal Paris
- Un impact économique difficile à mesurer
- Une charge supplémentaire pour les managers ?
- Des standards plus élevés que dans la société en général ?
- Un mal pour un bien
- Augmenter la place des hommes ?
En travaillant sur le recrutement, l’intégration et l’épanouissement de tous les talents dans leurs diversités – quels que soient le handicap, le genre, les origines, l’orientation sexuelle, l’âge ou l’apparence physique… –, L’Oréal s’offre un supplément d’âme qui fait la différence, tant en interne qu’en externe, notamment auprès des jeunes. Ces sujets se croisant et se renforçant entre eux, une équipe réduite suffit, avec beaucoup d’énergie et un peu de méthode, à provoquer une réaction en chaîne positive dans toute l’organisation.
Exposé d’Anne-Laure Thomas-Briand
Après avoir travaillé pour KPMG, puis pour le groupe La Poste, au sein de la direction des ressources humaines, j’ai rejoint L’Oréal il y a cinq ans.
Les différentes formes de discrimination
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le thème de la diversité au travail nous concerne tous, car, au cours de notre vie, nous pouvons tous être victimes d’une forme ou d’une autre de discrimination.
La première est liée au handicap qui, statistiquement, touche ou touchera un tiers d’entre nous, sachant que certains handicaps sont invisibles, comme le fait de souffrir de diabète, de problèmes cardiaques, d’asthme, d’allergies sévères, ou encore de la maladie de Crohn.
La deuxième grande source de discrimination concerne les origines, qu’elles soient ethniques, sociales ou géographiques. Par exemple, les jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville ont deux fois moins de chance d’intégrer les processus de recrutement des entreprises, soit parce qu’ils en sont écartés, soit parce qu’ils s’autocensurent.
Une troisième source de discrimination est le genre, à travers l’inégalité femmes/hommes, que cela se traduise par des attitudes sexistes à l’égard des femmes, ou encore par des écarts entre les carrières des hommes et celles des femmes.
Viennent ensuite les discriminations liées à l’âge, qui concernent aussi bien les jeunes que les séniors.
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