Des crises sans cesse répétées mais dont on ne semble rien comprendre, des Cassandre qui crient des vérités que nul ne veut entendre, une frénésie du gain qui saisit traders et petits porteurs, des escrocs à la bouche d’or qui séduisent académiques et magnats de l’économie : ce tableau du monde de la finance évoque davantage la Nef des fous de Jérôme Bosch que la sérénité feutrée dont le monde de la banque se targuait naguère. Mais les arbres peuvent-ils monter jusqu’au ciel, comme le disaient les investisseurs de jadis ? Pour François Valérian, les racines du mal sont à chercher dans les croyances qui nous saisissent et nous rassurent face à un monde désormais trop complexe. En l’absence de régulations efficaces, face à des États empêtrés dans leurs dettes, la machine infernale de la finance globalisée n’échappe-t-elle pas même à ceux qui l’ont créée ?
Ce site utilise des cookies de Google Analytics, ces cookies nous aident à identifier le contenu
qui vous interesse le plus ainsi qu'à repérer certains dysfonctionnements. Vos données de
navigations sur ce site sont envoyées à Google Inc
Ce site utilise Google Analytics. En continuant à naviguer, vous nous autorisez à déposer un
cookie à des fins de mesure d'audience.